MARDI 10 SEPTEMBRE
Les organisations syndicales CGT, FO, FSU et Solidaires viennent de publier un appel à la grève et à la manifestation pour le mardi 10 septembre prochain.
Cet appel national est consécutif à la tenue de la 2° « grande conférence sociale » qui a eu lieu les 20 et 21
juin dernier.
Le gouvernement, qui avait organisé cette conférence, a dès le lendemain publié une « feuille de route »,
dont il considère que « les constats et les objectifs » sont « pour l’essentiel partagés » par les organisations
syndicales !
Nous, organisations syndicales FO et CGT de la DDTM du Var lui disons :
NON, nous ne partageons en rien vos objectifs !
Et donc nous ne participerons pas, sous quelque forme que ce soit,
– à la suppression des missions publiques et les effectifs qui y sont dédiés, telles que l’ADS ou
l’ATESAT, pour ne prendre que cet exemple,
– à la suppression des milliers de postes de la fonction publique, présentés comme résultant du
« grand choc de simplification », et conduisant à la liquidation de centaines de normes livrant tous
les aspects de la vie publique au libre jeu du « plus fort », c’est à dire du plus riche.
– à l’invitation, faite tout au long de cette « feuille de route », visant à « associer les agents publics et
leurs organisations syndicales » à tous les niveaux de cette entreprise de casse de la fonction
publique, ses missions, ses agents et leurs statuts.
Nous ne « partageons » pas le blocage du point d’indice pour la 4° année consécutive, au nom de « l’effort à
partager », alors que le gouvernement, la ministre Duflot, la cours des comptes, le rapport Weiss,
expliquent à l’unisson que le respect des contraintes de Bruxelles imposent que soit encore et encore réduit
le budget consacré à l’action publique.
Nous ne « partageons » pas le fait que « notre système de retraite » devrait « faire face au défi de
l’allongement de l’espérance de vie », c’est à dire en clair, nous faire travailler plus longtemps, et avec des
retraites diminuées.
Rien ne justifie que soient « aménagées » nos revendications salariales et statutaires, car nous savons que
ces « aménagements » ont comme seule et unique raison l’acceptation des coupes budgétaires imposées par
l’Union européenne, UE qui dans le même temps, continue d’actionner la planche à billet pour « aider les
banques ».
Le 10 septembre, nous appellerons conjointement à la grève et à la manifestation pour
– pas touche au code des pensions, maintien de la prise en compte des 6 derniers mois,
– non à tout nouvel allongement de la durée de cotisations,
– arrêt des suppressions de postes, non à la mobilité,
– maintien des services et des missions de l’Etat, défense des statuts particuliers de corps,
– augmentation générale des salaires, 44 points d’indices immédiats, retour à l’indice de
début de carrière à 120 % du SMIC.
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