Les retraités UDR FO du Var

, par UD Fo 83

L’Homme a besoin de rêves, disait Victor Hugo. Une société qui n’espère plus est une société bloquée, et après des mois d’interdits familiaux, sociaux, culturels, associatifs… dont certains touchent aux frontières de l’absurde, notre société a besoins de confiance et de solidarité. Confiance en nos politiques ? qui n’ont cessé de mentir depuis le début de la pandémie sur les masques, sur les tests, sur l’état de préparation de notre système de santé et aujourd’hui sur le vaccin et sa mise en oeuvre plutôt chaotique.

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Vaccin des laboratoires Pfizer présenté comme « sûr et efficace » ? dixit Jean Michel Aphatie (à coup sûr un spécialiste de la chose médicale avec son bagage d’épicier, de vendeur de voiture, de garçon de café et de journaliste chroniqueur). Vaccin d’un nouveau type qui modifie l’ARN messager et qui aurait comme avantage de prémunir le vacciné contre une forme grave mais qui ne le protègerait pas contre le virus même, qui en ferait dans certains cas un porteur pouvant contaminer autour de lui, et cela, sans que l’on sache les effets indésirables à moyen et long terme, et sans que l’on sache combien de temps il serait « efficace ». L’autre alternative, un vaccin de type grippal, pas encore sur le marché mais qui utilise une technologie éprouvée en injectant une souche virale atténuée qui permet de générer des anticorps. Le choix se résume à attendre ou à accepter un rôle de cobaye. Confiance dans les médias ? qui se font le relais du discours anxiogène des politiques. Une grande majorité des Français estime que les journalistes ne sont pas indépendants, alors qu’une grande partie de la presse est entre les mains de milliardaires (CNEWS, LCI, BFM …) et qui diffuse à longueur de journée le discours officiel. Refusons ce journalisme condescendant et donneur de leçons qui porte atteinte à la démocratie et au bien commun. Confiance dans les très nombreux experts médicaux, épidémiologistes et chroniqueurs scientifiques ? qui ont montré leurs limites et souvent leurs incompétences mais qui sont prompte à prôner une forme de dictature sanitaire qui prend les allures d’un « Absurdistan autoritaire » (les sachants contre le peuple inculte). Le magistère scientifique en a pris un coup et sa crédibilité est lourdement entachée de contradictions et de positions douteuses qui dans la cacophonie ambiante alimente les interrogations de la population. Ils ont oublié que seule la transparence totale et la reconnaissance des erreurs et des approximations peut ramener la confiance. La défiance envers la parole publique, envers toutes les instances officielles est le résultat du traitement délirant de cette crise.

Pour autant il ne faut pas tomber dans les théories du complot, ne cédons pas aux fantasmes et aux manipulations grossières qui fleurissent sur les réseaux sociaux, nos gouvernants ont montré tout simplement leurs incompétences, leurs mépris et leurs arrogances, en un mot, ils sont mauvais ! La crise économique et sociale qui fera suite à la crise sanitaire risque d’être une violence inégalée, et il ne faut pas être grand clerc pour prédire des mouvements sociaux qui mettrons dans la rue tous les désespérés et les nouveaux pauvres victimes de ceux sensés lutter contre la COVID. Ne soyons pas naïfs, Ils n’ont pas abandonné leurs projets de réformes dont la société ne veut pas. Les propos du ministre de l’économie sur la réforme des retraites ou encore du « travailler plus longtemps », sur la création de la 5ème branche de la « Sécurité Sociale » n’ont rien de rassurant. Ceux qui payeront la facture, ce ne seront pas les laboratoires pharmaceutiques, grands bénéficiaires de la pandémie qui refusent de rendre des comptes à qui que ce soit sous prétexte de secret des affaires. Toutes questions sur les contrats entre la commission européenne et les laboratoires seraient des crimes contre les lois du marché et du profit privé. Si le petit commerce se meurt, les Gafam prospèrent, nous avons connus les profiteurs de guerre nous connaitrons les profiteurs de crise sanitaire. Ils nous ont pris notre liberté mais Il nous reste notre sens critique et comme disait Audiard, « il ne faut pas prendre les enfants du paradis pour des canards sauvages ! ». Infantiliser le peuple et le voilà rebelle ! Soyez conscient que la facture du « quoi qu’il en coûte », nous sera présentée tôt ou tard par les gardiens du dogme néolibéral.

IL est donc plus que tout nécessaire de poursuivre la lutte syndicale au sein de vos organisations FO, Fédération, UDR FO (Unions départementales des retraités) pour défendre nos acquis pour nous et les actifs, futurs retraités. Plus que jamais il est nécessaire de se syndiquer et d’apporter son soutien aux mouvements revendicatifs porter par la confédération FO et l’UCR (Union Confédérale des Retraités FO). Le pouvoir d’achat des retraités n’a cessé de baissé, avec l’augmentation de 25% de la CSG, une revalorisation des pensions inférieur à l’inflation, des hausses de l’énergie, des loyers, des produits de première nécessité… Au 1er janvier 2021 les pensions ont été revalorisées de 0,4%, devons-nous nous en contenter ? Non, car le compte n’y est pas ! Après 2 années de disette, cette revalorisation ne peu combler le retard pris par les retraites. 3 Mais le niveau de vie des retraités n’est pas le seul sujet de notre mécontentement, la défense de la sécurité sociale pour l’ensemble des besoins médicaux largement mise à mal par des mesures d’économie, la prise en compte et financement de la dépendance hors de la Sécurité Sociale, la défense des services publics de proximité et de qualité pour nos démarches administratives victime de la politique d’austérité, la destruction de notre système de santé qui en cette période de pandémie a montrer son état d’impréparation criminelle… Sans oublier, notre attachement à la solidarité intergénérationnelle qui est le fondement du système solidaire issu du CNR (conseil national de la résistance) qui a créé la Sécurité sociale et qu’ils veulent détruire. Convaincus du bien-fondé de la syndicalisation notre "lettre d’information des retraités de l’UDR FO 83" est un des éléments qui matérialise le prolongement de l’adhésion à Force Ouvrière.