Syndicat FORCE OUVRIERE AIA CUERS-PIERREFEU

, par UD Fo 83

A prendre ou à laisser !

Tels sont les mots de notre Ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Nous aurions préféré « A prendre et à garder ! » Bien sûr, nous le répétons, rien ne remplacera nos bordereaux alignés sur la métallurgie parisienne. Nous aurions préféré que nos luttes pour les bordereaux, commencées le 02/12/2010 jusqu’à ces derniers jours, fassent fléchir les gouvernements successifs de droite et de « gauche ». Avec JY Le Drian, nous avons réussi la reprise des embauches en Ouvriers de l’Etat et notre Ministre, avant les prochaines élections, nous donne la possibilité de consolider le statut. Des mesures dites « compensatoires » ont été proposées lors des réunions de préparation. D’autres se sont encore ajoutées sans avoir été présentées et discutées avec les organisations syndicales. Bien sûr, FO ne l’accepte pas. C’est bien pour cela qu’il faut être présent le vendredi 9 décembre. Nous ne voulons pas que nos Fédéraux fassent la « politique de la chaise vide ». Cela permettrait à l’administration (à cause des accords de Bercy dont FO n’a pas été signataire) de passer ces textes en force, 15 jours plus tard (le 24 décembre), afin de farcir les Ouvriers de l’Etat à la place de la dinde. La réalité est que nous assistons depuis quelques temps à un véritable jeu de dupes entre les différentes fédérations syndicales. Chacun craint d’être montré du doigt comme celui qui aura « vendu » les bordereaux des Ouvriers de l’Etat. L’important pour chacun étant de pouvoir sortir la tête haute en criant haut et fort : « c’est pas nous !! ». FO a fait un choix réfléchi, celui de négocier et on l’écrit clairement. Cette position ne signifie pas que FO est d’accord avec tous les textes présentés. Le vendredi 09 décembre, chacun devra prendre ses responsabilités afin que les Ouvriers de l’Etat ne subissent pas toutes les modifications néfastes apportées à leur réglementation par les maîtres penseurs de Bercy, gardiens dogmatiques des deniers publics. Post Scriptum : De nombreuses actions ont été entreprises par FO (voir document joints) pour défendre et débloquer les bordereaux. Bien souvent, la faible participation des personnels, face à un sujet aussi important nous a laissé perplexe ! S’affoler et vouloir s’opposer aujourd’hui à la désindexation sur la métallurgie parisienne de nos bordereaux, alors qu’ils sont bloqués depuis 6 ans nous semble pour le moins … tardif ! La faible participation des Ouvriers de l’Etat devant la porte de notre établissement le mardi 29 novembre à 7h00 alors que nous souhaitions percevoir leur réelle volonté de se battre nous a convaincu que la position de nos fédéraux, de souhaiter s’assoir à la table des négociations reste la meilleure.

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