Le 28 juin 2018

, par UD Fo 83

Le 28 juin 2018, Les travailleurs, publics et privés, retraités et jeunes du Var, réaffirment que leurs revendications restent et demeurent légitimes !

A l’appel de notre confédération, notre Union Départementale FO du Var, réaffirme les revendications suivantes :
 Les cheminots exigent le retrait du « pacte ferroviaire », et ne sauraient prendre pour des « avancées » les aménagements votées par le parlement dans la mesure où, comme l’ont dit les représentants du gouvernement, la loi maintien les trois piliers du pacte ferroviaire : l’extinction des recrutements au statut, la filialisation de l’activité fret, et la transformation du groupe SNCF en société anonyme. Le combat des cheminots, chacun l’a mesuré, concentre actuellement la défense des plus grandes conquêtes sociales acquises dans ce pays par nos anciens.
 Les fonctionnaires, dans le même temps, sont confrontés à la volonté de mettre en place un « nouveau contrat social » qui met au centre la casse du statut général par la généralisation des emplois précaires, contractuels, et le transfert des missions publiques au privé. Ils continuent à exiger la défense du statut général et des missions publiques garantes de l’égalité de traitement des citoyens, en tout point du territoire national. Ils veulent notamment, que la santé reste un droit fondamental, c’est-à-dire l’accès aux soins pour tous, en leur donnant les moyens nécessaires à l’exécution de leur mission.
 Les salariés du privé, à l’image des employés du groupe Carrefour, voient les milliards de leur travail transférés dans les poches des actionnaires, les mêmes qui votent les milliers de suppressions de postes. Le combat est d’ores et déjà engagé pour la défense des droits collectifs, contre la dislocation et l’individualisation que veut instaurer l’inversion de la hiérarchie des normes.
 Les retraités ne lâchent pas leur exigence d’avoir une vie digne, après toutes leurs années de travail, et donc le refus de la baisse de leurs pensions en demandant le retrait de la hausse de la CSG.
 Les jeunes, refusent « ParcourSup » pour défendre leur droit à choisir leur avenir et donc la filière universitaire de leur choix. Ils défendent, avec leurs enseignants, le maintien du baccalauréat, 1er grade universitaire, donc le droit à l’instruction pour tous, laïque, gratuite et républicaine.
 Augmentation générale des salaires. Actifs public-privé, retraités, jeunes, veulent la préservation de la plus grande conquête sociale issue de l’après-guerre, la sécurité sociale, fondée sur le salaire différé et la redistribution collective et égalitaire, contre toute notion de « retraite par points », qui renvoie à l’inverse chaque travailleur à un « parcours individuel », seul face aux patrons et aux gouvernements à ses ordres.

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