Sous de strictes raisons comptables (on achète la matière avec l’argent que l’on rentre, analyse simpliste je vous l’accorde, mais au combien parlante), on nous explique à la rampe, sous prétexte de textes « ministériels », que si l’on prend un fromage, il ne faut pas prendre de faisselle ou autre gageure. Est ce pour prendre soin de notre santé ? Va-t-il falloir que chaque usager établisse un plan de prévention CHSCT ou CCHPA pour élaborer son plateau repas ? Nous comptons 3 grandes populations d’usagers de nos restaurants de BDD : Les militaires avec un plafond de 3.80 € Les civils avec la subvention ASA de 1.17 € Les civils sans subvention Il sera très difficile d’expliquer à la dernière catégorie, dans une société ou le client est roi, qu’elle n’est plus libre de choisir ce qu’elle aimerait manger, et cela sera également difficile pour les autres usagers. Une fois de plus nous pratiquons le nivellement par le bas dans notre ministère. Autre aspect déplorable, cette expression a été laissée à la main des personnels de la rampe qui vont essuyer le mécontentement des « clients » en lieu et place des instigateurs de cette forfaiture. Armons-nous et partez ! C’est la maxime du ministère mais on commence à s’y habituer. Le Syndicat FO vous invite dans le cadre du dialogue social à nous transmettre les fameux textes ministériels évoqués afin que nous puissions en débattre avec vous. Sans cela il est bien évident que nous ne pourrions qu’échafauder de sombres scénarii d’externalisation.

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